Frankenstein naturalise le surnaturel gothique : l'imaginaire inavouable et informulable devient réalité, le fantasme (ou le phantasme) occupant l'entière sphère du réel, la névrose étant devenue la réalité même du roman.
L’ “écriture descriptive” met à jour le réel qui, entre “monde extérieur” et “phantasme” auxquels il ne saurait se réduire, surgit à leur “confluence”.
Ce sont les paradigmes d'une société matriarcale qui réalise le phantasme primordial d'unification à la mère, ici la fusion de l'individu avec le pouvoir.